Je m’épanche sur la couleur de la ville
Pour cueillir la brûlure du vivant
Mais Tout se retire
Je voudrais faire avancer le jour
Éveiller l’aube
Je voudrais escorter la mer au pied des falaises
Mais tout se retire
Je voudrais tisser une dernière tendresse
Étreindre une bourrasque
Égoutter la lumière
Tout se retire
Mais à distance j’aspire en silence à mes futurs caprices
Une Âme à l'Encre de Chine